Le « Roi des Sorcières » raconte son histoire 

par E. M. Wood in « Psychic News » du 5 novembre 1969

Alex Sanders, élu « Roi des Sorcières » affirme être une des cinq sorcières héréditaires vivant actuellement dans les Iles Britanniques. June Johns livre un texte fascinant racontant la vie et l’œuvre d’Alex Sanders dans « The King of the Witches »

A l’âge de sept ans il a été initié aux rites de « l’art ancien » par sa grand-mère. Il a ainsi commencé une vie d’évolution psychique d’aventures et d’expérience dans le monde de la magie noire et blanche.

Le principe sous jacent au culte de la magie blanche est le culte d’un Dieu qui, même s’il est connu sous différentes appellations, est identifié aux forces de vie. Ce culte est bien plus ancien que les religions organisées occidentales.

Le Christianisme est, bien sûr, une religion récente. Ses représentants ont, par nécessité, calqué les célébrations de leurs fêtes sur celles du vieux calendrier païen. 

Pour renforcer la nouvelle religion il était opportun de qualifier l’ancien dieu de Diable et de persécuter ceux qui continuaient à s’accrocher à l’ancien savoir. Ceux qui voudraient en savoir plus devraient lire le classique de Lowes Dickinson « History of the Devil ».

La magie noire est à la base égocentrique et destructive, mais ceux qui pratiquent la magie blanche cherchent à aider l’humanité et à soigner ceux qui souffrent dans leur tête ou leur corps. Ils affirment avoir le pouvoir de convoquer des entités spirituelles qui accompliront leurs désirs – ils doivent aller à contre courant des enseignements des spirites.

Le livre donne une description complète de l’initiation et de la formation des sorcières. Comme pour le yoga c’est long est difficile. Devenir un adepte et le leader d’un coven prend plusieurs années.

Ce livre ne va pas ralentir l’essor de la popularité du culte. Il devrait réellement attirer ceux qui en ont assez du matérialisme moderne et des croyances orthodoxes limitées.

De nombreux lecteurs trouveront dans ce livre des parties trop extraordinaires pour être crédibles – j’ai aussi certains doutes. Mais que vous puissiez l’accepter en totalité ou non, ce livre vaut vraiment le coup d’être lu.