La
pièce où une sorcière se sentirait à l’aise
In Eastern Daily Press du 6 mars
1967
Dans une petite pièce au dessus de son magasin d’antiquités de Field Dalling, Mr. R. B. J. Howard a une étonnante collection d’objets, même pour un antiquaire.
M. Howard est un expert en sorcellerie et tous les objets exposés dans sa pièce ont été utilisés par des sorcières, dit-il. Son intérêt pour la sorcellerie a débuté quand il était encore enfant et séjournait de temps à autre dans une ferme à Swaffham.
Une vieille rom, qui avait l’habitude de stationner sa caravane près de la ferme a laissé tous ses biens, caravane incluse, à M. Howard. Parmi ces biens il y avait plusieurs objets liés à la sorcellerie.
2000 ans
Ce fut cet héritage heureux qui a déclenché son étude des sorcières et de leurs pratiques, cela a duré plus de 20 ans. Dominant la collection il y a une tête en bois sculpté de près d’un mètre de haut dont des tests de laboratoire ont démontré qu’elle avait été faite dans du bois de chêne anglais et avait environ 2200 ans.
Cette tête du dieu cornu de la sorcellerie a été transmise de génération en génération depuis l’époque préchrétienne. Elle est creuse et de nombreux symboles liés à la sorcellerie ont été sculptés dessus.
Lorsqu’on place une petite coupelle d’eau sous laquelle on a mis une bougie allumée dans la tête, le résultat est impressionnant. Les yeux en verre rouge dans la tête s’éclairent et de la vapeur sort par les cornes.
Feu Donald Campbell, qui rendait visite à M. Howard, lorsqu’il vivait à Norwood Hill dans le Surrey était intéressé par l’occulte et la superstition et il touchait la tête en bois pour qu’elle lui porte chance à l’époque de sa tentative (réussie) de battre le record mondial de vitesse terrestre.
Un second objet ressemble à une canne tout à fait normale, si ce n’est qu’elle est un peu noueuse. Il s’agit d’un bâton runique et on disait qu’il pouvait se changer en un serpent vivant et détruire les ennemis du culte de son propriétaire.
Covens blancs
Le bâton runique avait aussi une utilisation bien moins sinistre. On croyait que si son propriétaire le plantait dans le sillon dans le sol d’un champ fraichement planté et qu’ensuite il sautait en l’air, les plantes pousseront jusqu’à la hauteur où il a réussi à sauter.
Il y a, selon M. Howard, dix covens de sorcières blanches en Grande-Bretagne, dont un dans le Norfolk. Ces covens de sorcières blanches font le bien en utilisant une sorte de psychologie primitive.
M. Howard a dit : « Je n’ai jamais été dans une église qui donne l'assurance d’une autre vie. Les sorcières blanches, qui connaissent les anciennes lois de la nature, peuvent le faire en montrant aux gens un exemple de la réincarnation ou un transfert direct de la pensée d’un mort. »
Il écrit et publie sous le nom de Howard-Franch et a récemment achevé l’écriture d’un livre, « Héritage de la Sorcellerie. » Pendant deux ans, il fut éditeur du magazine « Sorcellerie ».
Loin d’être un art mourant, la sorcellerie est en plein essor, a déclaré M. Howard.